Triathlon d'Embrun, une aventure aussi belle que difficile ! Embrunman 2012



DEVENIR UN EMBRUNMAN, UNE LONGUE AVENTURE, AUSSI BELLE QUE DIFFICILE

Maintenant que vous en savez un peu plus sur moi, sportivement parlant, vous comprenez certainement mieux pourquoi j’ai décidé de participer à ce monument du triathlon longue distance en 2012. Le rêve parfois de tout triathlète. L'envie de pouvoir simplement répondre à une question simple "As tu fait Embrun? " 

OUI !

Bien sûr cette réponse il va falloir aller la chercher, la construire, batir son projet, se faire encadrer mais vous vous rendrez vite compte que cette aventure est à la portée de chaque personne qui en à la volonté, si ce n'est pas cette année, cela sera plus tard, mais ne doutez pas de vous !




Cette première partie sera donc un résumé de ce que j ai du réaliser avant le jour J pour arriver à atteindre mon but. Je décrirai aussi les moyens personnels (parfois collectifs, parfois financiers) que j'ai mis en place pour y arriver (chapitre 1). 

Cela me permet de faire un point sur ce qui à fonctionner ou non. Donc, je vous fais grâce de tout cela si cela ne vous intéresse pas et vous invite à lire le chapitre 2 pour le résumé de mes sensations sur cette course dantesque.

Chapitre 1:

Objectif : Réussir à enchaîner :  

          -3,8 km de natation en lac, le matin de bonne heure (6h00 du matin) ce qui implique une gestion du froid et de l'environnement nocturne qui rend difficile l'orientation de TOUS les compétiteurs.
            -puis partir s'aérer en vélo pendant 188 km avec 3 cols ou assimilé comme (au début du vélo dés le kilomètres 0, l'Izoard au 84 ème kilomètres et à la fin Chalvet au kilomètre 174). N'oublions pas LA grosse bosse du parcours au 140 ème kilomètres (palon). Rajouter à cela du vent de face sur tout le retour (et même à l'aller), quelques faux plats montants, des routes étroites, des descentes techniques, et vous avez la partie vélo de l'EmbrunMan.
             -pour finir, il faudra courir un marathon (42 km) en course à pied sur un beau parcours mais loin d'être roulant. D'ailleurs, je n'avais pas pris suffisamment en compte ce dernier paramètre.

Je ne vais pas vous dire que j'y aller juste pour franchir la ligne, cela serait faux. J'y aller pour "faire" un chrono (en relation avec mes capacités et mes ambitions), en prenant des risques calculés au risque de "craquer" sur la fin du vélo ou à pied comme l'année dernière à Roth. 

Pas question de dénigrer la difficulté de l'épreuve non plus, cela aurait était suicidaire et prétentieux de ma part. 

D'un point de vue sportif, même si il est très dur d’estimer un chrono sur ce genre d’épreuve en vue du profil et des conditions météorologiques qui peuvent évoluer très vite, je visais un joli 13h30, enfin plus précisément 13h28 pour faire tomber le chrono de StephMan en 2006. J'aime ce genre de petit challenge...!!!!! Ca me motive, mais une fois de plus il a eu gain de cause !!!!!!!!

D’un point de vu personnel, j’avais envie de savoir jusqu’où je pouvais aller, d’aller me confronter à quelque chose de dur, ou on ne doit rien laisser au hasard, surtout pas le doute.

Moyen pour y arriver le 15/08/2012:
            -Un travail foncier en course à pied cet hiver pour traiter mon point faible.
            -20 semaines de préparation spécifique triathlon en amont de l'épreuve.

J'ai donc axer ma préparation sur deux paramètres principaux qui reste vrai sur IM (mais encore plus à Embrun) et un entraînement général:

Le premier sera le vélo:
En effet, je pensais que si je n'étais pas capable de faire un vélo "propre", de toute façon, je ne pourrais pas courir ensuite. Je savais aussi qu’il fallait être aussi un cycliste « complet », une course en montagne ne s’approvise pas. Il faut savoir grimper (anticiper ses braquets), descendre (la route et parfois étroite et sinueuse) et rouler seul face au vent (surtout à Embrun sur le retour en vélo avec les vents thermiques)

Donc pour le vélo, j'ai décidé d'axer ma préparation sur des principes simples:
            -Tourner les jambes le plus possibles et le plus longtemps possible lors de mes sorties (travail de vélocité) car sur le plat, en bosse ou en ascention, il m'est impossible de courir après avoir tiré de gros braquet (comme l'année dernière à Roth). Donc d'un point de vue mécanique, j'ai choisi de faire monter un compact en 34/50 et une cassette en 12X27 après avoir longtemps hésité avec un triple plateaux. Si c'était à refaire, je mettrai un triple plateau pour pouvoir grimper plus souple dans certains passages. Ces braquets incitent forcément à tourner les jambes.
       -J'apprendrais aussi à ne plus "faire" la course en vélo (notamment lors de ma course de préparation sur l'half de l'Altriman qui m'a permis de "remettre les pieds sur terre"), car il y a plus à perdre qu'a y gagner. Comme disait quelqu'un que je ne citerais pas: "le triathlon commence à la course à pied".
         -J’ai réalisais beaucoup de sortie plus ou moins longue et vallonnée le long de l'estuaire avec petit braquet en intégrant des séances de rythme grosse plaque pour simuler la montée des pulsations lors des ascensions et aussi travailler le retour avec le vent de face.
           -J’ai fais des sorties spécifiques montagne dans les pyrénées (dont un stage de 4 jours).
           -J’ai effectué des sorties spécifiques forces et vélocités.
          -J’ai intégré à mes sorties des répétitions de bosse avec des thèmes de travail (jusqu'à 40 fois la même bosse).
        -J’ai aussi fait des sorties très souple pour récupérer des grosses séances du weekend ou qui m'ont servi de pré-fatigue musculaire en vue d’enchaînement à pied.

Soit un total de 4332 km jusqu'au jour J.

Le deuxième paramètre sera la course à pied: 
           C'est sur celui là que j'insisterais le plus car c'était vraiment mon point faible et j'en avais marre de me "traîner" et de perdre tant de place en compétition sur cette dernière ligne droite, si longue soit t'elle. Surtout que cela donne une dernière mauvaise impression de sa course quand on passe plus de 30 km à regarder le bout de ses baskets.
          Donc, je décidais d'attaquer un travail foncier et technique cet hiver jusque fin Mars entre quelques séances de natation. Mon vélo, lui, était pendu au clou, le pauvre.....(ce qui explique mon niveau plus que moyen jusque fin mars).
            Pour progresser à pied et ne faisant pas parti d'un club d'athlétisme, je décidais de m'orienter sur plusieurs axes de travail:
          -des séances techniques: travail d'éducatif de base lors de mes échauffements, plus un travail technique ludique de pose de pied en terrain varié (montée, descente, pierrier, sable, monté de marche etc...),
        -des séances de gestion d'allure en allongeant les sorties progressivement à allure souple en vérifiant bien le cardio pour rester sur des valeurs basses d'endurance, (confirmation en compétition sur le trial des templiers sur 75 km, et sur le raid en équipe du grand brassac avec 62 km parcouru en 24h dans des conditions météo très froides, ça change.......Merci à Pat le Ouf de m'avoir aider, moi et mon équipe lors de cette compétition de préparation. Nous sommes tous les trois finisheurs à Embrun et tu fais parti de notre réussite,
        -des séance de développement VMA et de ma vitesse de base avec un travail sur piste. J'ai concrétisé tout cela en participant notamment à des 10 km sur route comme à Saujon ou à Soubizes le lendemain de la sortie longue au Verdon, merci Pascalito d'avoir organiser cette sortie qui a compté,
         -et enfin une perte de poids (idéalement de la masse grasse) avec un travail de gainage pour éviter que je m’écroule sur mes appuis au bout de 3 km de course à pied. 

Pour cela, il a fallut que je me tienne à une hygiène alimentaire. J'ai fait le "métier" comme on dit dans nôtre jargon. J’ai essayé simplement de supprimer les graisses et surtout le sucre (petit à petit) de mon alimentation. Mais sans me priver de nos apéros le Jeudi après la natation avec mon fréro Yoyo et ceux avec Ma chèrie le week end. Faut pas déconner non plus !
 Je parcourrais 756 km de cap avec -5kg sur la balance à début Aout.

Je peux vous donner ces chiffres grâce à un tableau informatique que ma chérie fait évoluer d'année en année depuis notre premier IM à Nice suite à mes demandes et à notre suivi journalier. Cela oblige une certaine rigueur, c'est sur, mais cela permet de ne pas tricher.

Pour le reste de mon entrainement :
En ce qui concerne la natation, même si cela n'as pas était un axe de travail prioritaire, j'ai réalisé des séances plus longues et plus variées (beaucoup plus de 4n, plus d'éducatif, séance de vitesse, etc....) mais nettement moins nombreuse que l'an dernier. Cela me permet de gonfler mon volume horaire semaine en évitant les blessures. Je tiens à remercier les copains qui m'ont fait confiance cette année encore en ce qui concerne mon coaching et en venant nombreux aux créneaux natations. C’est encore plus plaisant de s’entrainer avec une vrai émulation comme on l’as connu cette année. 
Soit 90 km (360 000 longueur de bassin ?????). 40 km de moins que l'année dernier.
Voilà pour ceux qui est des chiffres, objectifs, et moyen pour y arriver et place à THE RACE.

Chapitre 2:

Il est environ 4h00 du matin et après une bonne nuit (courte certe) et un bon petit dej (thé vert, muesli, confiture, tout comme d'habitude), nous prenons la voiture avec Marie et Yohan pour nous rendre à Embrun. Nous nous garons facilement et nous rentrons dans le parc à vélo.

Première bonne nouvelle,il va faire beau et chaud. Le soleil est certes un ennemi car la désydration rôde toujours au dessus des têtes du triathlète mais je préfère cela que de devoir gérer la pluie qui “détruirais” les beaux paysages qui vont s’offrir à nous et qui risquerais de rendre cette journée dangeureuse vu le relief annoncé par l’organisation sur le vélo. Pour l’instant, le ciel est bien étoilé, nous sommes tranquiles et serins avec Yo et Marie, pas de pression.

Je suis surpris de voir, à notre arrivée, que le parc est éclairé, donc pas besoin de frontale. Cela facilite la mise en place. 

Je décide de passer au toilette tout de suite car avec la journée qui s'annonce, la pression, la peur, l'appréhension et la trouille de tout le monde, les toilettes vont être massacrés dans 5 minutes. Donc en avant. D'ailleurs sur la dizaine de toilettes en place, seul 3 sont ouverts ! Ça fait un peu la queue mais moi, je passe au bon moment, cool. L'organisateur ouvrira les autres wc quelques temps après, mais bon, je ne vous dis pas le massacre pour les trois qui étaient ouverts au départ, inutilisable au bout d'une demie heure.

Je retourne à mon emplacement (rangée 22, dossard 864) et j'installe une parti de mes affaires dans la caisse plastique noire (Cette caisse est faite pour ne pas avoir d'affaire qui traîne au moment des transitions et pour ne pas avoir de signes distinctifs et je trouve cela très bien) spécialement fourni par l'organisation et l’autre partie sur la chaise dont tout le monde dispose à son emplacement. 

Je gonfle mes pneus, installe ma trousse de réparation sur mon vélo, mes cartouches de gaz, mon casque, lunette, coupe vent et manchette ainsi que mes chaussures de vélo au sol avec les chaussettes dedans prêt à faire feu. Je choisit de ne pas mettre les chaussures avec les élastiques car les vélos sont tête beche sur les barrières est je n'ai jamais accroché mes chaussures sur mon vélo dans cette position donc pas de risque. Tans pis,je vais perdre 30" à la transition mais vu la journée qui s'annonce...

Dans le parc cela s'agite de plus en plus, Il se remplit. Plus de 1065 futur Embrunman et woman l’occupe désormais. On apprend que Franck ne prendra pas le départ, et M..., après J phy, l’addition commence à être lourde pour notre club !!!

Je vais faire une visite à ma chérie (rangée 2, dossard 57) pour lui souhaiter une bonne course car les féminines partent 10' avant nous. Je lui souhaite tout ce que l'on peut se souhaiter à ce moment là et je me dis que c'est énorme de patager cela avec sa compagne. Je suis fier et heureux. Quand je pense qu'il y a 5 ans elle n'arrivais pas à terminer les 5 km de course à pied en relais quand on courrais en équipe, ensemble sur des duathlons. Cela dit, je la faisais courir car moi à pied.......j'étais pire comparativement au niveau masculin.

Je jette un oeil sur les pros, élites juste à coté d’elle. Une caméra filme Victor del coral, prétendant à la victoire contre un certain Marcel Zamora. Les emplacements sont identiques au nôtre, tout le monde est logé à la même enseigne, pro comme amateur, j'aime cet esprit d'équité. 

Après ces encouragements, je repars à mon emplacement. Je croise Steph qui arrive et on échange quelques mots sympas. Il annonce ensuite la "couleur" de la journée au micro en faisant monter la sauce, il est énorme. Je le trouve doué et sa passion pour le triple effort et pour faire partager les émotions au public, aux compétiteurs est débordante et dévorante. Je ne dis pas cela pour lui faire des fleurs, je le pense réelémént. C’est un véritable atout pour une organisation, pour les triathlètes, pour les accompagnateurs et le triathlon en général.

Le départ approche. Je bois un peu de boisson isotonique. Je met un peu de musique sur mon mp3 (merci beau frêre, belle soeur), un peu de Bérrurier noir et de Noir désir, trop bon. Mais très vite le DJ lance la sienne dans les enceintes et je capitule devant le nombre de watt développé, d'ailleurs, j'en rigole. 

On se croise avec les copains, on est juste les un à coté des autres, tout va bien. J’entend un mec qui cri dans le parc comme pour évacuer la pression. Je dis à Yoyo qu’il faut qu’il baisse un peu la dose celui là. Mais, bon, il est facile de comprendre que la pression commence à monter pour certain, et chacun la gère différemment. Cyril vient me souhaiter bonne course, il va se mettre dans sa bulle. 

J'enfile ma combi, je vais voir Yo et lui demande de me bilnder de crème anti frottement au niveau du coup. Merci vieux, aucun échauffement à constater à la sortie de la natation.

Les féminines avancent dans le sas de départ et forcément je pense à qui ???? 
Dans ma tête une petite voie est là et me dit:
"Allez ma chèrie, soit forte, résistante, applique toi, la journée va être longue, tu vas le faire !!!!!!! 

Puis je demande à un copain de boucler ma combi et je me glisse vers le départ, avec 1000 autres personnes en combinaison à tête blanche sur la plage en gravier.

Il fait encore nuit, c’est beau comme un bain de minuit. Un peu moins intimiste certes,...

A côté de moi Etienne est là, trop cool. J'encourage Yo pas très loin en lui souhaitant d'être beau, fort et surtout Finisher. Je sais qu'il va le faire, il a bien "bosser" sa course pour ne pas comettre de grosses érreurs. Il n’y a “plus” qu’à mettre tout cela en application et ce n’est pas toujours forcément simple. Nous voilà en place, je suis à peu prêt au milieu du peloton.

Le Steph demande de caler la musique de départ avec le compte à rebours, on frappe dans les mains et là PAN, c'est parti !!! Les encouragemnts sont déjà fourni, les appareils photo nous éblouissent de leur flasch, ça met la chair de poule.
Etienne court à coté de moi en disant “Aie, Aie, Aie”, chaque fois qu’il pose un pied par terre sur les graviers. Je suis mort de rire. Le couillon, je vais avoir du mal à trouver mon souffle vu que je rigole en nageant. 

Pendant 5 minutes c’est bousculade et échange de  coups,c'est pas agréable mais cela fait parti d’une compétition de triathlon. Après le passage entre le ponton et la première bouée, les choses s'améliorrent un peu. Mais à chaque passage de bouée (toutes à laisser main gauche), tout le monde veut la même trajectoire, et là......Aie ouille, atten. ..glups...ils sont chiants!

La longue diagonale (des fous, non pas encore...) qui nous emmène vers le fond du lac, calme les esprits. J’ai du mal à la voir au départ, donc je suis les concurrents devant moi, pourvu qu’il ne fasse pas de gros écart !!! 

Le retour en ligne droite se fait bien, je pose ma nage.Le ciel est de moins en moins sombre. J’éssaie de ne pas forcer et de glisser un maximun. De toute façon, je n’ai pas suffisamment nager cette année, donc je sais à quoi m’en tenir. 

Je viens de finir la première boucle de 1900 mètres et je me demande si j’ai déjà doublé ma chérie ou pas. J’éssaie de regarder les chiffres sur les bonnets des personnes que je double, on ne sait jamais. Mais là, rien.

Je pars sur la deuxième boucle où tout est beaucoup plus calme maintenant. Le peloton s’est bien étiré. Le soleil se lêve de plus en plus, je profite un maximun du cadre dans lequel on nage. Pour moi, c’est la plus belle natation que j’ai faite. 

Au passage du ponton, je sens une odeur désagréable, tiens je n’avais pas senti cela sur la première boucle. Serait-ce des égouts ou du gaz vu qu’il y a des algues? Je fais avec mais je fais surtout attention à ne pas boire d’eau. Au fur et à mesure de ma progression je m’écarte des nageurs quand il faut, j’accélère quand je vois qu’il y a une petite vague à prendre, ou tout du moins j’éssaie. 

Je suis serein. Tout se passe bien, pas de lassitude, pas de mal de mer, le soleil se lève sur les montagnes, c’est magnifique. Je comprend la chance que j’ai de participer à cette course. Le retour se fait proprement et je vois déjà les concurrents devant moi qui sortent de l’eau. Il était temps car je commençais à avoir un peu froid, surtout au bout des doigts.

Ca y est, c’est mon tour, je ne sais pas en combien de temps j’ai nagé car je n’ai pas mis le chrono et je ne pense pas à regarder celui de la journée. Je me concentre sur une transition rapide et organisée.



Je prend ma serviette, m'essuie, met mon singlet, le casque, dossard, lunette, chaussette, chaussure, coupe vent, barre de céréale, (manchette dans le singlet) et mes deux bidons fourni par l’organisation. 

Cyril à environ 4’ d’avance sur moi, il quitte le parc au moment ou j’y entre pour ma transition. De toute façon, je ne pense pas le revoir en vélo cette année. Il est costaud le bougre.

Profil vélo Embrunman


Je sors du parc sous les encouragements des copains et accompagnants, (merci à vous tous, vous avez été d’une aide indiscutable) et c’est enfin parti pour ce vélo que j’ai hâte de découvrir. Pat le Ouf m’avait dit que c’était long et usant, qu’il fallait appréhender la première boucle le plus facilement possible. Je m’exécute. Je pars donc sur le 34X25 pour 8 km d’assention. Je me serre à droite car ça part comme sur un sprint. Les mecs sont en danseuse, j’entends les roues carbones sifflées, les dérailleurs craquent quand ils changent de braquet pendant leur effort, il n’y a pas de temps mort. 

Au bout de 15 minutes de course, ils sont presque tous à fond dans cette première difficultés. Les organismes sont déjà soumis à rude épreuve. Je me demande comment certains vont faire pour finir vu leur degré essoufflement,de la folie ! 

Je ne m’inquiète pas, je tourne les jambes, surveille mon cardio, je bois et je mange une barre. Normalement, avec les produits Nutra, on est sancé ne pas avoir besoin de manger si on consomme leur boisson, mais je n’y crois pas. Donc moi, je bois et en plus je mange.

Au bout de 8 km, nous venons de faire environs 450 m de D+, certains nagent encore dans le lac. J’enlève mon coupe vent en roulant et je le roule dans la poche de mon singlet. Maintenant, jusqu’au 20 ème cela ne sera que des descentes et des remontées plus ou moins longues et pentus sur la route en balcon sur laquel je me trouve. C’est magnifique. 

Au 20 ème km, seulement 1h00 de course. Place à la descente avec queques passages délicats à bien gérer mais sans se stresser. Le parcours est bien signaler donc à moi de lever la tête. Sur cette partie, je ne prend aucun ravito de l’organisation mis à part le miens, une barre de céréale High 5 et un bidon de boisson Nutra. 

J’arrive après 13 km de descente qui me ramène au niveau du lac sur la route de Gap. Je me met en position aéro car le parcours s’y prête. Je continue de me faire doubler pourtant je roule à 30 km/h et il y a vraiment beaucoup de vent de face. Parfois certains passent en paquet, quel bande de naze, ils n’ont rien compris tans pis pour eux.

Peu de km après, voilà le passage du rond point d’Embrun, couvert de monde de chaque coté de la route, cela fait chaud au coeur. Au 50 ème, après 1h50 de vélo et un autre bidon d’avalé, je dècide de m’arrêter pour soulager un besoin naturel. Je regarde passer les concurents pendant ce temps et je vois une main qui se tend vers moi dans un tissu noir et rose, c’est Etienne. Je me demande à ce moment là si c’est moi qui est trainer ou si c’est lui qui est en forme vu que je ne l’ai même pas vu dans l’air de transition natation.

Je renfourche mon vélo en prenant une barre de céréale pour la “deguster”et je le rejoint tranquillement au 55 èmè environ. On se chambre mutuellement, c’est notre façon de s’encourager puis je me prépare mentalement à l’approche de l’Izoard. Je suis maintenant dans des gorges magnifiques mais je trouve que cette première partie est déjà bien difficile et je suis content d’être parti doucement car je commence déjà à rattrappé certains concurents qui m’ont doublé précedément. 

Au 70 ème km, juste avant le début de l’Izoard, je rattrape Cyril (je ne m’attendais pas à le revoir à vélo), lui demande si ça va, il me dit que oui. Je lui fait part de mes doutes sur la difficulté du parcours mais il me dit que c’est normal, parcequ’éffectivement c’est très dur. Je prend la tête du classement du club (maillot jaune lol). 

Au 73 ème après 2h45 de vélo, c’est parti pour  la phase d’approche et ensuite pour l'ascension de ce col mystique. C’est énorme de le grimper pour la première fois dans le cadre d’un triathlon, j’en ai des frissons. Heureusement, le vent est de dos maintenant, mais il fais chaud, très chaud. Je change mes deux bidons vides au ravito, pour deux bidons d’eau. J’en rempli un en roulant avec une dose de Nutra. Je mange une barrre High 5 en prenant le temps de bien la mastiquer. Je monte sur mon 34X23 voir 25 et je met le 27 pour les passages les plus durs comme à Brunissard par exemple. Mais j’enchaine les kilomètres de façon correcte et je double un nombre impressionnant de participant qui sont “tout à gauche”, collé au bitume. Pourtant, je ne roule pas fort, entre 8 et 12 km/h. Certains n’ont pas le choix que de se mettre en danseuse pour ne pas poser le pied à terre. Moi, je tire mon petit braquet en tournant les jambes. 

Des inscriptions de prénoms, surnoms, encouragements, jonchent la route, je me croirai sur le tour de France. Le dernier kilomètre est magnifique avec la case déserte, un moment de pur beauté.

 Je lève les yeux et je vois le sommet un peu plus haut. Une spectatrice me dit” plus que 2 virages”, cool !!!! J’entend les copains postaient la haut qui m’encouragent, ca me booste. J’y suis. C’est énorme, 2360 m d’altitude, 4h23 pour 99 km de vélo. Quelle moyenne !

casse déserte izoard


Un bénévole annonce mon numéro de dossard, et une autre m’apporte ma poche de ravito perso. Je l’ouvre, attrappe la serviette à l’intérieur, essuie ma transpiration, met mon coupe vent qui se situe dans mon singlet. Petite pause pipi un peu plus loin après avoir remercier et redonner ma poche au bénévole et c’est parti pour 20 km environ de descente. 

La route est belle, mais je descend prudemment en doublant quelques voitures au début de la descente. Je ne me suis pas reposé longtemps en haut de l’Izoard, donc la vigileance est de rigueur.

Un mec me double en prenant un virage à l’intérieur mais sa roue arrière glisse et il manque de tomber juste devant moi. Il se rattrape inextremiste. Ca commence bien. Les premiers virages sont vraiment sérré et il faut donner beaucoup d’angle au vélo pour garder un peu de vitesse et ainsi évité de relancer. Plus bas il y a de longue ligne droite avec une bonne visibilité qui permette d’aller plus vite.

Me  voilà en bas à Briançon, au 120 ème km pour 5h00 de vélo. Je n’ai pas fais une descente rapide car avec la fatigue et le vent parfois de coté j’ai joué la sureté pour éviter la chute.

Voilà un petit ravito pour changer à nouveau mes deux bidons et en remplir un de Nutra. J’en profite pour manger une nouvelle barre énergétique. Le vent est bien présent en bas comme tout les ans avec les courrants thermiques et les longues lignes droites en position aéro sont de rigueur. L’enrobé est bien abimé à certains endroit et cela rend la course encore plus dur.

Une petite bosse de 2 km nous permet de nous remettre en confirguration montagnard et après la petite descente qui la suit, se sera la fameuse bosse de Palan au 140 ème km. Beaucoup de personne marche à cet endroit, faute d’avoir de trop gros braquet ou parceque la fatigue est déjà trop présente. Pourtant, il faut courir après le vélo, et on est encore loin de l’arrivée. Je regarde mon compteur, 139 km, 5h40 de vélo, ça y est cette fois çi, ça approche. Gloups !

Je lève les yeux et je vois cette rampe de 1,5 km sans un virage incliné à au moins 12%. Elle fout la trouille; En temps normal elle serait impréssionnante mail là elle parait gigantesque !

Pendant que je débute mon escalade et double de plus en plus de concurrent “collé” dans la bosse, d’ailleurs certains poussent leur vélo, je discute avec les spectateurs en leur demandant si il ne connaisse pas une autre route moins pentu dans le coin. Beaucoup de personne nous encourage. Puis mon visage se ferme, je me concentre, je retourne à mon effort. J’emmène mon 34X27 parfois assis, d’autre fois en danseuse. Les forces diminuent petit à petit. Au sommet, un long faux plat de 2 ou 3 km m’achève. Je prend un gros coup de moins bien. Je m’étire en roulant dés que je peux pour soulager cuisses et lombaires. L’eau est chaude dans mes bidons, cela fait 6h00 que je roule pour 145 km. L’année dernière, j’avais mis seulement 5h15 à Roth pour faire 180 km à vélo, le contraste est saissisant.

Les premiers viennent de finir leur parti vélo, Ouahhhh ! La différence de niveau est énorme. J’attend un ravito avec impatience, et le voilà à point nommé, je prend à nouveau mes deux bidons d’eau (un pour m’asperger, un pour le Nutra) et un autre avec du coca, je le bois à moitié et le jette. Je suis maintenant en haut de Palan et il faut redescendre, sur une route étroite et sinueuse. Il faut vraiment être très prudent. Tout se passe bien, mais toujours mon coup de moins bien.

En bas, le long de l’aérodrome, le vent est très fort et de face , les manches à air vont droit dans notre direction. Il faut être fort mentalement pour ne pas se demander ce que l’on est venu foutre là et poser le vélo dans le fossé en faisant une petite sieste comme certains qui ont déjà était trop vite, trop loin.

Cela me rappelle qu’il faut boire encore et encore si je ne veux pas être en panne sèche moi aussi. J’attrappe mon bidon de Nutra, oubli de tirer sur le petit bouchon et appui sur le bidon pour pouvoir boire. Le bidon m’explose au visage, sur les lunettes, les bras, les jambes. Quelle m...! Je suis tout collant, je m’en veux d’être aussi bête. Mais ce n’est pas le fruit du hasard, mon manque de lucidité explique bien qu’il faut que je réagisse. Je me rince donc en roulant, avec de l’eau et je mange ma dernière barre de céréale. Soit 6 de 60 gr au total depuis le départ. Cela sera la dernière avant le marathon. 

J’éssaie de lever un peu le pied, mais j’ai du mal à me trouver bien en rythme avec mon pédalage et ça, ce n’est pas bon signe. Une fois j’ai une dent de trop, une fois j’en ai pas assez....Mais bon, petit à petit, j’approche de Chalvet, la dernière “bête” de la journée. Km 173, 7h00 de vélo. Il me reste 6 km d’ascention. Nous avions reconnu cette dernière difficulté en voiture sur les conseils d’ancien finisher et je l’ai en remercie. Cela aide de savoir oû on va. Je croise déjà certains coureurs qui sont sur leur marathon, et ça avance !

Moi, je met tout à gauche et jette mes dernières forces dans la bataille car, je ne peux plus gérer mon effort, je relance, m’assoie, change de braquet, écarte les virages au maximun pour casser la pente, zig zag sur la route, enfin je ne suis pas joli, joli. Mais les copains sont de nouveau là, bien caché, il m’encourage, quelle belle surprise qui me redonne quelques forces. Un spectateur me propose un arrosage et même si je sais que cela peut être considéré comme une aide extérieur, j’accepte. Son eau fraîche me coule dans le cou, dans le dos, et sur le jambes et cela me fait un bien fou !

J’arrive enfin en haut après 30 minutes. Je m’arrète vite fait au ravito et je repars dans la descente en direction du parc à vélo. Attention la route est dangeureuse et étroite et les graviers qui occupent la route ne sont pas mes amis. Mais prudement, j’arrive au parc après 188 km de vélo et 7h47 d’un combat que j’ai vaincu. Géniale, je l’ai fait, je suis vraiment heureux. 

Je défais les scratchs de mes chaussures vélo en parcourant les derniers mètres, met les pieds sur les pédales et en avant la transition. 

Je trottine sur le tapis bleu dans le parc à vélo jusqu’ à mon allée et j’accroche mon vélo à la barrière. Un arbitre me demande si je vais bien, je lui dit que oui. J’ai vraiment l’air môche à ce point? C’est vrai que je boîte un peu car j’ai les articulations des chevilles bloquées mais je sais que cela va vite revenir à la normal. 

Une personne vient à ma rencontre et me demande si je veux me faire masser. J’accepte en 4 minutes chrono. Cela me fait un bien fou. J’en profite pour mettre ma ceinture porte gourde, ma casquette, et boire un peu de powerade (la boisson olympique, waaaahhhh, la classe) qui m’attendait dans ma caisse. C’est un peu chaud, mais bon.... Le massage terminé, un petit merci au magicien des jambes légères, puis, je sors du parc et c’est parti pour le marathon. 

A ce même moment, j’entend Stephman qui annonce que Marcel Zamora doit essayé de courir les derniers 10 km en 37’ si il veut battre le record de l épreuve. Il n’y arrivera pas mais il reste un énorme champion !!! En tout cas moi, il m’en reste 42,195 km........à parcourir. C’est pas tout ça, mais........

Dés la sortie, je délaisse le premier ravito et me cale sur une allure de 5’40 au kilo pour espérer faire 4h00 sur ce marathon. Sachant qu’avec les arrêts au ravitos vu la chaleur (35°)  rendu obligatoire, je serais plus proche des 4h10 ce qui serait déjà un très beau marathon pour moi. Au bout de 500 mêtres un belle bosse m’attend. Ah tiens on ne me l’avait pas dit celle là !!!! Elle est courte, environ 50 mêtres mais au prochain tour.....elle va faire mal. Il fait vraiment très chaud. Je bois le reste de mon powerade en 2 km, juqu’au prochain ravito ou je m’arrète pour boire eau et coca.

Je repars le long du lac, c’est plat, les gens nous applaudissent et nous encouragent. Les jambes sont bonnes pour le moment, alors je me régule, je me frêne car je sais que plus tard la galère va commencer, mais quand?

Petit passage au ravito et on y retourne. Au 5 ème kilométres la bosse du parcours (1 km) que je connaissais s’annonce et elle est bien raide. Je cours en bas puis au virage, je marche, vite mais je marche. Je préfère cela plutôt que d’exploser en haut et ne pas pouvoir relancer. Arrivé à une pente plus facile, je recours dans la rue principale d’Embrun, c’est la fête, quel engouement, que d’encouragement, cela fait chaud au coeur. Il y a un orchestre et je les salue.

Rue principale Embrun

J’attaque la descente qui suit, un peu raide qui me fait mal au quadri. Mais, il faut avouer que le paysage le long des falaises d’Embrun est magnifique est que pour une fois je peux en profiter.  Les kilométrés défilent bien jusqu’au 10 ème km entrecoupé de pause au ravitaillement mais je préfère perdre du temps que d’exploser comme certains concurrents en javel sur le bord de la route. 

J’entend de plus en plus de sirêne et de croix rouge intervenir. Avant de rattaquer un long faux plat montant, je me fais doubler par Jeanne Colonges, la première féminine qui à déjà fait une boucle, elle. Elle est vraiment maigre, cela m’impréssionne. Il lui reste des muscles ????? Apparement, oui, vu à la vitesse à laquel elle court. Chapeau bas. 

Je retourne à ma course en progressant km après km et en me disant que tant que ça dure, ce n’est que des km de bonheur. Au 15 ème, je fais un pointage, 1h30 (base de 4h13 au marathon) Mes allures de courses sont correctes mais je passe trop de temps au ravito, c’est comme ça. De plus, la fatigue s’installe, mais je cours toujours (ce qui n’est pas le cas de tout le monde , je vous l’assure) et mon allure me satisfait à l’approche du semi. Au km 18, je croise Yoyo, qui part sur sa course à pied, il a l’air frais, c’est cool. On se tape dans la main et on s’encourage. 

Peu de temps après, je vois Fab et Philou qui gare leur voiture et qui m’encourage. Au kilomêtre 19, alors que des barrières délimitent un passage pour les coureurs, les spectateurs se sont donnés rendez vous en masse pour voir leur champion ou championne respective mais en profite pour nous aclamait. C’est énorme !!! Et c’est à ce moment là que je croise ma chérie entrain de courrir. Je la prend dans mes bras, je l’embrasse, j’en pleure. Je savoure ce moment si particulier. Je savais qu’elle pouvait le faire, mais elle l’as fait, c’est incroyable. Elle a finit ce vélo dantesque dans les temps impartis !!!!! Quelle battante, quelle volontée. Je n’aurais tellement pas voulu qu’un de nous deux échoue, la fête aurait était gaché et en plus, il aurait fallu revenir, lollllll. 

Je ne vous explique pas l’acclamation que l’on a eue par le public à ce moment là, on devait transpirait d’émotion. Bref, je me reconcentre pour me rapprocher du semi et de mon ravito perso. Je croise Franck qui n’as pas pris le départ et Cyril.....Je me demande ce qu’il fait là, je crois à ce moment là qu’il a abandonné. Mais non, j’apprendrai après que sa chaine à cassé avec aucun moyen personel pour réparer. .Je suis décu pour lui car je sais ce que représente un investissement pareil et ne pas pouvoir défende ces chances, c’est très dur !!! 

Bref, je me reconcentre pour me rapprocher du semi et de mon ravito perso.Et là, je vois mon Stephman, qui m’annonce au micro, une tape dans la main, un sourire, il voit à mon allure que je suis bien et cela lui donne le sourire. Même si il regarde le chrono pour voir si je vais battre son chrono établi en 2006. On est compétiteur ou on ne l’est pas...Hé, hé !!! Au 21ème km, je passe en 2h10. Je suis maintenant sur des bases de 4h20....

Je repars sur la deuxième boucle après tous ces moments chargé d’émotions en ayant comme point de mire de revenir au plus vite sur Marie pour profiter encore un peu de tout cela. A noter que je n’ai jamais trouver ma poche de ravito perso sur la course à pied car il était juste entrain de les installer au moment de mon passage. Tans pis !!! 

Je double Vincator au 27 ème, Marie est devant lui, mais je ne fais pas le rapprochement à ce moment là par rapport au délai éliminatoire sur la course à pied et je l’encourage en essayant de trouver les mots. Pas facile, quand on commence à être cramé sois même. Les jambes durcicent de plus en plus mais elles m’emènent jusqu’au 32 ème ou je double Eric, juste derrière Marie. 

On échange un peu mais je reste dans ma bulle, l’éffort devient de plus en plus dur. J’insite de plus en plus sur mes ravitos en essayant même de manger des tucs et des haribos mais je n’arrive plus à machêr. Mes jambes commencent à cramper. Au 33 èmè je rattrape Marie, on discute un peu, puis je me sauve, je sais qu’elle va finir, elle a une belle allure. Moi, je rentre pour 5 km de galère, avec chaque pas qui devient une souffrance physique. J’arrive à doubler StephO qui me fait me rendre compte que mon état n’as rien de catastrophique. Je l’encourage mais cela doit être dur pour lui, il sait que j’arrive, il lui reste plus d’un tour et il me confie ces doutes. Je lui dis que si il bâche il va avoir mon pied au c...!!

Puis les kilomêtres s’égrainant, je commence mon déconte, plus que 6 km, 5 km, et bizarement les jambes reviennnent. A 3 km de l’arrivée, je croise Etienne et sa famille le long du lac, je serre les poings. J’ai bien compris que ce n’était pas bon signe pour mon président si je le voyait arrêté, mais je vois aussi son bonheur que je réussisse ce que lui à déjà fait en 2006. Le passage entre les barrières est toujours chargé en émotions. 500 mêtres avant la ligne, je pleure comme un gosse, je vais le faire.

 Je cours sur ce tapis bleu, doucement, je marche j’en profite un max. Je suis EmbrunMAN !!!!! Je tombe dans les bras de Stephman et je le remercie de m’avoir fait partager cette passion du longue distance. 

On me donne mon Tshirt de finisher, une médaille, je suis comblé. Je l’ai fait !!!!!!!!

Temps final détaillé:
120 ème dans ma catégorie (S4) sur 334 finishers.
190 ème au scratch sur 773 arrivants et 1065 au départ.
1h03 de natation (186 ème temps)
4’40 de transition
7h47 de vélo (276 ème temps, perte de 63 place au classement général)
6’04 de transition
4h32 sur le marathon (189 ème temps, gain de 58 place au classement général)


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